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                                                  LE STADE LAURENTIN
                                    UNE PEPINIERE DE JEUNES TALENTS
                                                         (Mars 2000)


Depuis 35 ans, le club de judo de Saint-Laurent-du-Var alimente les podiums nationaux. Des cadets aux seniors, en individuel ou par équipe, la recette appliquée par les frères ALLARI, José et César, porte ses fruits. Ces agriculteurs-judokas du Midi savent semer pour récolter.

Plantée au milieu d'un parking sur la rive droite du Var à quelques centaines de mètres de l'embouchure sur la Méditerranée, la salle de judo du Stade Laurentin est la même depuis vingt ans. 270 m2 de tapis, quelques bancs pour les parents et un petit bureau pour les tâches administratives. Pour les vestiaires et les douches, il faut descendre à l'étage inférieur. Le changement au cours de toutes ces années ? Les murs et les étagères autour du tatami se sont progressivement couverts de trophées, de coupes et de photos. La partie visible des succès engrangés par un club qui compte aujourd'hui près de 320 licenciés.
Avant de poser leurs tatamis au parc municipal, José et César ALLARI, fondateurs du Stade Laurentin en 1962, ont connu des endroits aussi divers qu'insolites dans Saint-laurent ; les cultures maraîchère et horticole ont assuré la renommée de cette ville du littoral.Aujourd'hui, les fèves, les salades et les oeillets ont retrouvé leur confidentialité, et cette cité de 26000 habitants s'est tournée vers de nouvelles activités avec le port de plaisance et un gigantesque centre commercial. Mais Saint-Laurent-du-Var peut encore s'enorgueillir de voir pousser sur ses terres d'autres talents. Lors des vingt cinq dernières années, la section judo a décroché 145 podiums nationaux. Les plus belles moissons se sont faites chez les cadets et les juniors en individuel et par équipe.
Pas de quoi cependant faire tourner la tête des frères ALLARI. César, du haut de ses 62 ans, affiche toujours fermement ses convictions : "on est un club où on veut encore faire du judo. Il doit rester quelque chose dans la tête de celui qui est passé chez nous. On leur apprend à relativiser. Pour certains, décrocher la ceinture noire restera le plus bel exploit. Et c'est tant mieux".
José, lui, n'hésite pas à aller encore plus loin dans le raisonnement: "les techniques ne sont qu'un outil et le judo qu'un prétexte dans la connaissance de soi. N'est-ce pas ce qu'avait découvert Jigoro Kano "? A méditer...



UN DOUBLE HISTORIQUE

Beaucoup font reposer la réussite sportive du club sur les larges épaules de José Allari. Gilles Nahon, ancien international et de retour au pays il y a deux ans en tant que conseiller technique fédéral, l'exprime on ne peut mieux : "il est capable de transformer un âne en pur-sang. Peu directif pendant ses cours, il a surtout le don de déceler et faire ressortir le point fort de chacun". En un coup d'oeil, il analyse, décortique et projette ou non les qualités d'un jeune dans l'avenir. José n'a pas oublié les premiers pas de Gilles Musquin au Stade Laurentin. "Il n'était pas très doué quand il a débarqué ici. Mais j'ai toujours dit qu'il serait bon. Car grâce à sa tenacité, je savais qu'il ferait quelque chose plus tard..." Vous avez dit visionnaire ?
Pas de magie noire là-dessous, ni d'analyses pédagogique ou psychologique poussées à, l'extrême. Les bouquins et les grandes théories, ce n'est pas pour lui. José a le sens du dialogue et de la responsabilisation. "Il faut parler. Avoir un mot, un geste pour chacun à chaque séance." Et chacun trouve alors la force de se dépasser. Comme Cédric PONS, un jeune du club que José entraîne au sport-études de Nice. Pris entre quatre yeux, il décroche d'abord son bac à la surprise générale, puis se classe 3ème aux championnats de France UNSS et 5ème au Tournoi de Marseille. Du José Allari là-dessous.
"Tant qu'ils ont peur de moi, ils sont gagnants" s'amuse-t-il. En 1986, il fait grimper sur les deux premières marches du podium des championnats de France juniors deux équipes qu'ils dirigent. Celle du Stade Laurentin et Cele du club Elena de Nice où il enseigne aussi. "Certainement, une de mes plus fortes émotions", reconnaît-il. Côté coup de coeur, José Allari n'a rien oublié du judo spectaculaire d'Eric Colleuil. "Certainement un des plus beaux avec celui pratiqué par Manuel Armitano. Malheureusement pour Eric, il y avait à l'epoque dans sa catégorie un certain Thierry Rey." Il se remémore aussi le parcours de Michel Nowak, le judoka le plus titré du club.
  
LES LICENCIES

Le Club compte 430 licenciés dont 97 ceintures noires
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